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     37 - Pink elephants.

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    AuteurMessage
    Atticus

    Atticus

    Messages : 203
    Date d'inscription : 08/01/2011
    MessageSujet: 37 - Pink elephants.   37 - Pink elephants. EmptyDim 9 Jan - 16:54
    C'est tout de même étrange ce qui vous passe par l'esprit dans ces moments-là. Souvent, ça sort de votre bouche pâteuse et engourdie, sans que vous ne puissiez vous contrôler.
    On vous comprend... Ou pas. Mais vous, bien sûr, vous êtes lucide. Ce sont les autres qui sont ivres, et qui ne comprennent rien à rien. Alors entre deux éclats de rire ou pendant l'ouverture des vannes de vos larmes, vous leur expliquez pourquoi ils devraient arrêter de boire. Vous êtes un sage, le plus grand, et tout le monde devrait profiter de vos lumières.
    Vous, bourré d'alcool ? Mais non. Vous ne faites qu'apprécier, c'est tout.

    Quand par chance vous retenez l'une de vos répliques d'ivrogne, les jours suivants, vous méditez.
    Vous apprenez beaucoup sur vous-même et vous sentez capable de tout. "Les limites ? M'en fous ! Je couche avec mon meilleur ami, je saute tout nu dans les orties, je vampirise quelqu'un, et je vous fait une étude comparative et semi-professionnelle de six bouteilles de Porto différentes. Chiche !"

    Tant vous ne faites rien, tout va bien. Vous vous écroulez juste sur l'épaule de votre voisin, quand vous en avez un. Et vous racontez, à lui ou a personne en particulier, ce que vous avez bu, dans quel ordre, et en quelle quantité. Il s'en fout ? Qu'importe. Vous vous sentez bien.
    Jusqu'au moment où rien ne va plus. Vous tombez, on vous porte, c'est la fin du monde, vous n'atteignez pas les toilettes.
    Et c'est écroulé sur le béton, à moitié dans votre gerbe, que vous repensez à votre soirée en pleurant comme un saule ou en rigolant comme un âne. Demain, vous aurez oublié le "Plus jamais je refais ça !" prononcé entre le dernier vomissement et le premier ronflement.

    A vot' santé !


    * * *


    Mihaïl n'en est pas encore là, et bien loin encore. Jâdis, quelques bonnes gorgées de vodka suffisaient à rompre sa sobriété et à l'entraîner dans un monde de cauchemars où il était éveillé. Maintenant qu'il est mort, le temps se fait long, les sensations s'éloignent. Mais quand il les rattrape, elles sont toujours égales à elles-mêmes. Dévastatrices, pour changer.
    Jamais d'euphorie. Des larmes, des plaintes, des larmes, des idées noires en pagaille, des larmes. Le monde s'écroule autour de lui et il aimerait tant être entrainé dans le néant.
    De la douleur, des larmes. C'est qu'il aime ça, le bougre. Les horreurs de sa vie, contenues en souvenir, apparaissaient à ses yeux. Il se réconfortait en se disant qu'elles, au moins, ne l'abandonneraient jamais.
    Des rires nerveux, de longs discours solitaires dispersés ci-et-là dans la nuit noire.
    L'apocalypse. Et encore des larmes.

    Deux bouteilles de vodka, une bouteille de whisky, une demie-bouteille de Gin. Il ignore si son corps l'aurait supporté, Avant.
    L'Après-Mort est emmerdant. Il marche presque droit, s'éloigne des murs qu'il rase habituellement quand il est sobre. Ses facultés mentales sont à peu près intactes, à la différence près qu'une envie sensiblement vitale l'a poussé à sortir de chez lui.
    Au fond, il s'en fout, il est mort. Que peut-il lui arriver de pire ?
    Les autres n'ont rien à craindre. Il ne va pas faire du mal à des inconnus alors qu'il peut se faire du mal à lui-même.

    Aussi loin qu'il se souvienne, il a toujours régulièrement piccolé. Sauf quand il vivait chez Edwin, là-bas les sensations étaient bien plus extrêmes que quelques grammes d'alcool !
    Il se rappelle de sa première cuite, à quatorze ans. C'était à Moscou, quand il étudiait au Conservatoire. Il avait été invité à une fête avec des adolescents de son âge.
    Premier verre, une bière. Dégueulasse. Une fille ravissante qui devait avoir deux ou trois ans de plus que lui l'a abordé et lui a servi un cocktail, qu'il a beaucoup apprécié. Il ne se souvient pas vraiment des circonstances, ni du nombre de verres vidés. Toujours est-il que le lendemain, cette fille se montrait ravie de lui avoir ôté sa virginité.
    Deux premières fois dans la même soirée, dont il ne se rappellait plus les effets.
    La migraine lui tambourinait le crâne et le coeur lui tambourinait la poitrine à chaque fois qu'il recroisait cette débauchée...

    Quelques jours plus tard, enfin rentré à Novossibirsk pour les fêtes de fin d'année, il regretta amèrement d'avoir participé à cette soirée. A la maison, Ivan était ivre et Ayana en pleurs. Il en avait l'habitude, mais cette fois-ci, la scène le toucha plus profondément que d'ordinaire. Il fixait son père et s'imaginait à sa place, déchet humain déshonoré et déshonorant.
    Ce qui ne l'empêcha pas, quelques années plus tard, de cumuler les soirées un peu trop arrosées où, en général, son frère Youri et lui se mettaient des raclées.
    C'était le bon temps.

    Pleinement conscient de son souci avec la bouteille et n'ayant aucunement l'intention de changer quoi que ce soit, Mihaïl continue de marcher sans but, attendant ses démons qui se font désirer. Serait-ce une ébauche de sourire qui s'est dessinée sur ses lèvres décolorées, l'espace d'un instant ? Mais oui, c'est qu'il se fait rire, il se voit bien participer à sa première réunion des alcooliques anonymes et dire "Bonjour, je m'appelle Mihaïl, et j'ai un problème avec l'alcool... entre autres". C'est vrai, quoi, c'est bien le dernier de ses soucis ! Pour que l'alcool ne soit plus un problème, il faut qu'il ait d'autres problèmes !

    Le jeune vampire s'arrête. Un éclair de lucidité traverse ses yeux hagards. Ca y est, il a eu comme une petite étincelle, un craquement d'allumette au fin fond du crâne. Ses mouvements, devenus lourds au fil des couloirs, retrouvent comme une énergie nouvelle.
    Une expression de vilain garnement peinte sur le visage, il se rapproche d'un vampire qui lui tourne le dos, occupé à charmer une ravissante blonde, un verre de sang dans la main. A son aura, il dirait bien qu'il a une petite centaine d'années.
    Des soucis, oui, mais pas trop vieux.



    Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?!

    Mihaïl se déplace à vive allure, poursuivi par son congénère à la chemise en soie rougie par le sang qu'il prévoyait de boire. Au loin, la blonde se remet de ses émotions, et retient la bretelle de sa robe que Casanova lui a arrachée en tombant. Oups, un petit faux pas, un malencontreux accident ! Et le tour est joué.
    Bizarrement, le néonate a changé d'avis en cours de route, il ne veut plus qu'on l'embête, il veut juste rentrer chez lui et cuver en compagnie de son chien.

    Alors qu'il disparait de la vue de son poursuivant au tournant d'un couloir, il cherche désespérément une cachette. Sans faire le difficile, il ouvre une porte et se précipite dans une pièce étroite et sombre.
    A travers le trou de la serrure, il aperçoit le vieux vampire continuer sa course et disparaître pour de bon. C'était moins une.

    Mihaïl se redresse et oberve les objets qui l'entourent.
    Des balais, décapants, seaux et éponges. C'est probablement la réserve de sortilèges de Stephany la Sorcière ! Vade Retro, Satanas ! Il vaudrait mieux qu'il fiche le camp d'ici avant de mettre le bordel et de s'attirer ses malédictions et ses sandwichs au salami/beurre de cacahuète.
    Soudain, il sursaute, émettant un cri bien peu masculin. Quelque chose a frôlé son arrière-train !

    - Qui que tu sois, j'ai une serpillière, et je suis prêt à m'en servir !


    _________________

    NOUNOU DE ROWENA & CLEMENCE

    AUTO DESTRUCTION.




    Anaël Lazarus



    Messages: 234
    Points Rp: 7
    Date d'inscription: 14/06/2010

    IDENTIFICATION
    RACE: Humaine
    NATIONALITÉ: Française... Et oui
    MÉTIER: Catin démesurée... à votre service.
    Sujet: Re: Pink Elephants [Anaël] Dim 12 Sep - 16:56

    --------------------------------------------------------------------------------

    Ce soir, je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de boire à n'en plus finir, de me prendre une bonne putain de cuite, de quitter cet appart à la con, laisser les deux jap ensemble pour qu'ils se tiennent mutuellement les brides. Non mai j'vous jure, c'pas que je vais pas bien, non, j'ai juste envie de boire, et le regard de l'autre à chaque fois que je me paye une vodka orange ne m'aide pas vraiment. C'est casse couille de boire seule, vraiment. Peut être qu'on me laissera entrer dans une beuverie quelconque quelque part dans le château ? Ou même une orgie, ça me gêne pas. Bref, je me prépare une petite vodka orange avant de chercher dans mon armoire de quoi me fringuer.
    Chaussures rouges, mini robe noire, on s'croirait dans une chanson, si seulement j'avais des mèches. D'ailleurs, comme par hasard, je trouvais la chanson sur l'ordi portable de la vieille, vive Youtube ! C'est sur ce rythme vieillot et effréné que je continuais à me préparer, dansant avec mon verre à la main, chantant à en briser les tympans à l'autre.

    "En Rouge Et Noir, j'exilerai ma peur
    J'irai plus haut que ces montagnes de douleur,
    En Rouge Et Noir, j'afficherai mon cœur
    En échange d'une trêve de douceur,
    En Rouge Et Noir, mes luttes mes faiblesses,
    Je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent
    En Rouge Et Noir, drapeau de mes colères...
    Nianianiaaaaaa "

    Je réclame un peu de tendresse... Ou pas ! Ptin, les paroles sont diablement ringardes, mais j'y peux rien, c'était les années 80, toute mon enfance. Pour une fois que j'en ai des souvenir tendres. C'est kitsh, très kitsh, mais j'en ai rien à foutre. Mettant mes bas, je me met à hurler les paroles d'une autre vieille chanson française, encore une.
    Je te suuuuuuuuuuurvivraiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii si tu ne m'entends paaaaaaaaaaaaaasss.
    Non mais je vous jure, ce soir, j'ai un grain. Je te survivraii comme un revenaaaantt ! Lalala lala. Et je danse, je met mes bas noirs, la zik est à fond, pire qu'en boite, fuck les voisins ! Comme dirait l'autre, y'a pas de saison pour que vive la musique, pas de saison pour que vive le son. Je tape tape tape, c'est ma façon d'aimer ce rythme qui m'entraine jusqu'au bout de la nuit. Non, franchement, faut que j'arrête, c'est trop naze, voilà ce que je me tape quand j'ai envie de faire de la merde, j'vous jure. Le pire, c'est que j'aime, et que je danse comme une tarée devant les yeux sceptiques de mon colocataire, me fourrant dans la salle de bains pour me maquiller et me coiffer.

    Dernière chanson, et je hurle à nouveau les paroles dans toute la pièce, encore une fois, parce que je suis, comme ils disent, un parfait exemplaire du troisième sexe. Les yeux fermés je chante, et entre deux refrains je finis ma vodka cul sec. Et on se prend la mainn, une fille au masculinnn, un garçon au fémininnnn. Mes pas deviennent déjà un peu plus lourds, j'ai beau tenir l'alcool, je ne suis ppas très grande et encore moins bien épaisse, mais j'ai malgré tout encore toutes mes capacités intellectuelles. Du moins, ce qu'il en reste au milieu de la folie latente dont je suis victime.
    D'ailleurs, pour finir, j'attrape une porte et je met une dernière chanson, autrement plus sexy. M'accrochant aux poignées, je me déhanche comme s'ils s'agissait d'un mec, faisant un joli play back sur les paroles, tellement je les connaissais par cœur. D'abord face à la porte, je me retourne en faisant flotter mes cheveux pas très longs dans l'air, glissant mes fesses vers les bas et remontant d'un geste, retendant mes jambes pour aller frôler la poignée avant de m'éloigner tout en continuant à danser dans une chorégraphie des plus sexy, accrochant mon sac au passage et claquant la porte à l'instant même où la musique s'arrête. La classe.
    La main sur la poignée de la porte fermée, je me marre en imaginant la tronche de Sed. D'ailleurs, je me marre en m'imaginant moi aussi, ça devait être magnifique à voir, foi d'Anaël ! Bref, je fouille dans mon micro sac et j'en sors un paquet de clopes que j'avais vu dans un tabac du coin, des pink elephant que ça s'appelle, même goût que les black devil, mais en rose, à ce qui parait. La grosse droguée de nicotine que je suis s'en allume une avant de commencer à tailler la route - ou dans mon cas, la moquette rouge sang - en direction d'une quelconque fiesta, remuant mon cul de temps à autres à quelques accents musicaux me revenant en tête.

    Saveur salvatrice de la nicotine à la vanille, c'est vrai qu'elles ont une putain de classe ces clopes ! Attends, dans le noir du château, ça ressort tout aussi bien que le blanc, et ça me fait sentir une odeur bizarre pas désagréable entre le tabac et la glace à la fraise. Sinon, ça arrache, sérieux, j'en fumerai pas tous les jours, de ces trucs, mais j'ai de quoi faire avec ma cartouche, et une chose est sûre, l'autre m'en chipera pas. Bon, c'est pas tout de m'extasier sur le parfum de ces clopes, je veux faire la chouille ! Et qui dit chouille dit alcool, qui dit alcool dit défonce, bref, JE VEUX BOIRE !
    D'ailleurs, mon détecteurs de chouille amène mon regard vers un homme, assez grand, joli cul, avec à la main un verre de martini. Il discutait avec une sorte de pouffe toute droit sortie de sex and the city, genre Samantha en plus jeune, plus maquillée, et surtout fringuée beaucoup plus court. Je m'approche donc du couple et pique le verre à la main du mec avec un petit rire, puis le vide cul sec avant de le lancer derrière moi. Ce que j'avais pas prévu, c'est que le gars c'était une sangsue, m'enfin, pas que ça me dérange, mais ce soir j'étais pas trop d'humeur à me laisser torturer par un blondinet en chaleur. Faudrait pas qu'on me nique encore une de mes fringues.
    Non mais c'est vrai quoi, les gens ils sont là en plein milieu du couloir, ils boivent un truc et y'a même pas de fête. J'entre un instant dans l'appart ouvert et je comprend très vite ce qu'ils s'apprêtaient à faire les deux, avec l'odeur dégueulasse et trop forte de rose sur le sol, et les pétales de fleur sur le lit, c'est tellement roman-toc que ça me ferait vomir si j'avais assez bu.

    " Tu crains mon vieux, ta pouffe elle a pas besoin de toutes ces fioritures, t'as une chambre c'est tout ce qui lui suffit pour ouvrir les cuisses. De toute façon, vu sa gueule, elle a l'habitue de pas se contenter de mieux. "

    Et je me marre, évitant une vague de je-ne-sais-quoi qu'il me lance, de rage, et je quitte l'appartement, un grand sourire aux lèvres. Malgré mes talons aiguilles, je me met à courir, du plus vite que je peux, laissant tomber mon mégot au sol. Riant toujours à pleins poumons, j'attrape la poignée d'une porte salvatrice afin de m'y réfugier, me retenant de rire en me mordant le poing de toutes mes forces. J'en pleurerais presque. Décidément, y'a aucune fiesta dans ce château, ça craint, franchement quoi, on dirait que depuis que ça a des crocs ça sait plus s'amuser les sangsues. Un peu calmée, je regarde autour de moi, des balais, plein de balais. Hum, rien que ça ? Je suis dans un placard à balais plus profond que mon cul les jours d'orgie, et ça, c'est assez impressionnant. Au milieu des serpillères et autres balais dont je connais à peine l'utilité, je m'en grille de nouveau une, histoire d'attendre que l'orage passe. Je m'assois vers le fond, tranquillement, et j'ai largement le temps de finir ma clope avant qu'il y aie de nouveau un peu d'animation. Des bruits de pas accélérés, quelqu'un qui court et qui, bizarrement, se retrouve coincé au même endroit que moi.
    Je me rapproche un peu, le frôle un peu, certainement, car il se met à pousser un cri tellement aigu que... Non, j'ai même pas besoin de faire de commentaires, son cri se suffit à lui même. D'ailleurs, il me "menace" avec une serpillère, et là, j'y peux rien, je me met à rire.

    Non mais sérieux, ils en font encore des gens comme ça ? Je pensais que y'avait plus ce modèle de folle depuis longtemps. Je me redresse, toujours un sourire aux lèvres dans cette pièce trop sombre pour que je voie même la moitié de sa tronche, je tente de le scruter avant de le rassurer.

    " On se calme, Jolly Jumper. Pose ton arme, je suis pas du genre dangereuse. "

    Je pouffe de nouveau de rire, puis je me dirige vers un mur, histoire de chercher à tâtons l'interrupteur, que je trouve un instant plus tard. J'allume et je souris au nouvel arrivant, papillonnant des yeux quelques instants pour m'habituer au faux jour. Mon regard sans gêne le détaille des pieds à la tête, je me décale même un peu pour voir ce qu'il a derrière. Mouais, joli cul bien rond, mais tête de métalleux mal dégrossi, en gros, pas gay. Quoi je stéréotype ? Non mais vous avez déjà vu un gars avec des cheveux longs aimer les hommes ? Et je ne parle pas de Cher, je parle de vrais mecs bien virils qui headbang dans les concerts et qui slamment à tout va. Ouais, voilà, les métalleux, c'est pas gay, c'est des hétéros pur souche, ça se voit dans la musique de bourrin qu'ils écoutent toujours.

    " On voit plus clair là. Toi aussi tu t'es fait pourchasser par une grosse sangsue que t'as emmerdé ? "

    Je souris à mister métal et je me dis que j'en ferai bien mon quatre heures, si seulement il n'était pas hétéro. Oh mais, peut être que rond comme une queue de pelle, ça pourrait le faire ? Mouais, je pense à des trucs étranges ces jours ci, c'est la faute à mon colloc', j'ai envie de convertir tous les hétéros que j'croise, c'pas ma faute, c'est viscéral. C'est bien de bavarder, mais j'ai envie de faire la fiesta moi, mais tiens, peut être que lui aussi ?

    " Dis mec, pas envie de boire un pot quelque part, de bouger du château genre un peu ? J'en ai un peu marre de ce paysage et de ces sangsues trop susceptibles. Ça te dit pas qu'on fasse la chouille tous les deux, genre jusqu'au bout de la nuit, voire au delà même. Alcool qui coule à flots ou autre chose même, et si on peut, virée à Amsterdam... J'ai envie d'essayer, ça te tente ? "

    Grand sourire sur mes lèvres, puis je m'allume une clope, consciente que mon projet de voyage est certainement complètement fou. Bonne âme, je lui tend le paquet histoire de lui en proposer une, t'as une bonne tête mon gars, j'espère que t'es prêt à t'éclater, parce que moi, ça fait une éternité que je le suis.



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