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     Alexander Grahams.

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    AuteurMessage
    Atticus

    Atticus

    Messages : 203
    Date d'inscription : 08/01/2011
    MessageSujet: Alexander Grahams.   Alexander Grahams. EmptySam 26 Mai - 19:33
    ~ Fiche d'identité ~


    Nom : Grahams.

    Prénom : Alexander "Scar" (nom d'artiste)

    Âge : 30 ans.

    Particularités physiques :
    Il aurait pu être n'importe qui que vous croiseriez dans la rue. Mais il n'est jamais dans la rue. Vous savez qu'il existe de gens comme lui, qui se tiennent à l'écart de la société. Et lorsque par hasard vous les rencontrez, vous ne les remarquez pas. Ils se font discrets, ces gens-là. Atypiques de par leur démarche fuyante, ils se glissent dans le monde comme on pénètre une sombre jungle et ne rêvent que d'une chose, rentrer chez eux au plus vite.
    Au premier abord, Alexander a une dégaine de jeune con qui n'a pas voulu mûrir, tatoué et piercé un peu partout. Des vêtements en mauvais état, victimes de 'trous de boulette' – c'est une catastrophe naturelle comme une autre. Toujours une clope ou un pétard au bout des doigts, des bracelets à pics, une casquette à la visière décorée de capsules de bière, des Rangers noires, un tee-shirt XXL porteur de prophétie apocalyptique, et un baggy usé qui tient par un inexplicable miracle sous son postérieur. Il correspond à un genre bien défini qu'il affiche sans aucun complexe. Pour peu que vous le remarquiez, vous n'auriez pas spécialement envie de l'approcher, persuadé qu'il cache un gros molosse sous sa veste en cuir.
    Alexander est quelqu'un d'assez négligé. Pourquoi prendre soin de soi quand on vit quasiment en autarcie ? Il passe son temps à poils chez lui et n'y invite personne.
    Des cheveux noirs mal taillés – parfois, il se rase la tête - et une barbe légère contrastent avec la blancheur maladive de son épiderme. Evidemment, il ne voit jamais le soleil. Il n'est pas particulièrement beau, n'a pas vraiment de charme. Un petit quelque chose de dérangeant, peut-être. Son regard. Son œil de lynx qui meurt d'envie de vous figer dans l'instant.

    Caractère :
    Je me suis permis de l'insérer dans l'histoire.

    Groupe d'appartenance :
    [X]Humain résidant au Château – Esclave Royal, pour le moment.


    ~ Quelle est votre Histoire ? ~


    Le dernier jour d'un homme libre.

    ________Un matin, le soleil et les ombres se jouent de ses fines paupières à travers les fentes du bois vermoulu des volets. Alexander ouvre les yeux sur Windows et l'heure. 07 : 30. Voilà bien longtemps qu'il n'avait vu le jour. Qu'est-ce donc que cette odeur qui s'infiltre chez lui, fuyante, malicieuse ? Le parfum du Matin qu'il a oublié. La réminissence de cet autre monde qui le rattrape enfin. Une odeur qui devient caresse chaleureuse. La fraîcheur du renouveau. Un appel du dehors qui l'appâte sournoisement de voix d'enfants - émouvantes d'innocence. Le monde du jeu et des oeillères, d'une agaçante naïveté, ce théâtre de lumière et de masques plus sournois que ceux de ces chacals nocturnes dont il fait partie. Ce que le jour éveille chez l'homme, il ne s'en rappelle plus. Alexander Grahams ne connait plus que la nuit. Parfois pendant son sommeil, alors que les autres vivent au-dehors, Alexander retourne en arrière. Les hautes herbes du bush le démangent et il tape du pied pour éloigner les serpents. Il longe la haute clôture de la propriété des Grahams, serrant la main de sa sœur dans la sienne. Et lorsque la végétation se fait moins dense, les enfants se mettent à courir jusqu'à leur cabane perdue dans les bois, près de l'étang où se reflètent les crépuscules rougissants. Alexander préférait la terre à l'homme, ce monstre violent. C'est toujours le cas. Quand l'homme, celui qu'il connaissait le plus, se faisait trop menaçant, il fuyait avec Cali, perle de ses yeux, qu'il protégeait bien plus que lui. Ces cicatrices sur son corps parlent encore aujourd'hui et ne se tairont sans doute jamais.

    - FB

    Alexander se redresse, échouant contre le dossier moelleux de son fauteuil de bureau. La lumière lui brûle les yeux. A tâtons, il cherche son paquet de cigarettes et s'en grille une.
    Café. Il se lève, se frotte les yeux, se gratte la barbe, déambule jusqu'à la cuisine et prépare son élixir en quelques gestes mécaniques. Il s'assied sur le rebord de la fenêtre. Un petit air frais vient s'infiltrer dans ses cheveux épars. Devant lui, les carreaux de hautes barres d'immeubles lui renvoient le reflet du soleil et la couleur de quelques arbres, entre les étendages de linge. L'une de ses nombreuses voisines d'en face – il l'appelle Lucie, mais ne la connait pas – déambule toujours en petite culotte devant ses fenêtres, la nuit. Et elle sait qu'on la regarde, à quelques mètres de là. Ce n'est pas pour ça qu'elle change ses habitudes.
    C'est la première fois qu'il la voit habillée. Elle sourit, au loin. A lui, au reste du monde, il n'en sait rien. Plus bas encore, des gens promènent leur chien et s'en servent d'excuse pour discuter avec d'autres. D'où tu es ? Ah ! Je connais ton cousin, ton père, toute ta famille. Bla, bla. Les conversations qui font fuir Alexander Grahams, car Alexander Grahams n'a plus de famille, et ne discute simplement plus avec personne. Ses rares échanges humains s'expriment sous la forme d'emails on ne peut plus formels. C'est un anonyme qui vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de son jemenfoutisme distingué.
    Un simple observateur d'oiseaux de nuit. Et quand il ne dort pas le jour, il sort en photographier d'autres, qu'il connait beaucoup moins.

    Une fois le café bu, il constate qu'il est en rade de nicotine. Une bonne excuse pour sortir. Peut-être qu'en chemin, il fera quelques clichés qui valent le coup, et que personne d'autre que lui ne verra. Il est le seul visiteur de sa galerie, quand ce n'est pas l'employé du gaz ou les flics qui viennent frapper à la porte quand il écoute de la dubstep trop fort pendant la nuit.
    Alexander admire la beauté la plus improbable des choses, du sac plastique qui flotte dans l'étang aux panoramas de cités, des fesses plates de Lucie aux hanches délicieuses de Gemma, la prostituée qui fait l'angle des montées d'immeuble A7 et A8. Alexander aime les putes, mais ne les baise pas. La dernière fois qu'il a parlé à quelqu'un de vive voix, c'était à Gemma. Toutes les nuits, il la regarde s'engouffrer dans les cages d'escalier avec de sordides inconnus.

    « Pourquoi tu m'observes toutes les nuits depuis ta fenêtre ? T'es un genre de psychopathe ? Je te préviens, je sais me défendre.
    - Tu es la plus belle femme que je connaisse.
    - Tu dois pas en voir souvent, alors … Mais … merci du compliment.
    - Détrompes-toi, je regarde beaucoup de femmes, mais aucune d'entre elles n'a comme toi la Mort peinte sur le visage, comme si tu perdais un fragment de ton âme à chaque fois que tu te vends. C'est absolument fascinant ...
    - T'es un malade. Dégages. »

    La nuit dernière, Gemma n'était pas là.

    Alexander enfile une chemise, embarque son polaroïd et claque la porte. Il descend sept étages à pied, croisant quelques voisins qu'il n'avait jamais vus auparavant. La dernière fois qu'il est sorti de jour, c'était il y a bien un mois ou deux.
    Il longe les chemins mêlant graviers et mégots puis s'engage sur un trottoir fraîchement marqué par les toutous. Le quartier est une poubelle géante où nul n'a de savoir vivre. Au bureau de tabac, on se bouscule sans s'excuser. On le sert sans un sourire.

    « Je peux avoir un Bonjour avec ma monnaie ?
    - Kesse t'as, tu m'agresses, là ? Prends tes clopes et casses-toi, bouffon ! »

    Voilà pourquoi Alexander Grahams vit la nuit. La nuit les chiens mordent aussi, mais il y en a beaucoup moins. Il a toujours été entouré de chiens agressifs, jusque dans ses terres australes natales. Son père était un rotveiler aux babines dégoulinantes de bave.
    La plupart des femmes qu'il a connu n'ont jamais tenté de le mordre, c'est pour ça qu'il les aime, les contemple, et leur voue un culte qu'elles ne veulent sans doute pas connaître. Il est clairement adepte du voyeurisme. Depuis son balcon, il aime les regarder par leurs fenêtres, imaginer leur vie et se demander pourquoi lui est incapable d'avoir une vie, et une femme. Il fait fuir tout le monde, son mode de vie d'ermite n'est pas entièrement volontaire. Il n'est pourtant pas mauvais au plummard ni ne manque d'expérience, loin de là. Il n'est pas violent, a de nombreuses qualités. Mais Elles ne restent pas assez longtemps pour le connaître, puisqu'il leur fait peur. Il y a ce petit quelque chose de parfaitement malsain qui se dégage de sa personne, qui vous concocte un mélange de fascination et de méfiance saupoudré du malaise que provoquent ses discours sur une vision du monde carrément glauque.
    Ceci dit, il passe beaucoup plus de temps à vous photographier qu'à vous parler, et c'est ça le plus flippant chez lui. Mais vous savez si peu de choses à son sujet …

    Alexander ne voit le monde qu'à travers un objectif. Son œil de lynx repère les détails les plus insignifiants. Sa mémoire photographique est exceptionnelle mais il craint toujours de finir par oublier ce qu'il a vu. Alors il immortalise l'éphémère avec son polaroïd et recouvre les murs de son studio avec des clichés de toutes sortes : de la capote usée qui gît sur le bitume avec ses bébés morts dedans, aux branches décharnées d'un arbre un soir de tempête. Il fuit la beauté commercialisée, trop usagée par ces contemplateurs sans goût, éduqués à apprécier la même chose que tout le monde.
    Sa collection à lui est unique et c'est en cela que petit à petit, cliché par cliché, le monde dont personne ne veut lui appartient.

    Il retourne sur le trottoir et stationne devant le passage piéton, en attendant que la circulation s'immobilise ou, du moins, se raréfie pour le laisser traverser. Le parc lui semble une bonne idée. C'est là où les dealers et camés se retrouvent quand le jour s'efface. Il lui est déjà arrivé de s'y balader sous la lueur blafarde des lampadaires mais suite à quelques mésaventures, ne s'y rend plus de nuit. Peut-être ce matin, trouvera-t-il des traces de leur business à photographier ? Peut-être laissera-t-il son imaginaire fabriquer leur histoire, peut-être sera-t-il le premier à tomber sur le cadavre de Gemma recouvert de rosée.
    Son rêve serait de saisir l'expression de la Mort.

    Il attend avec impatience que le feu passe au vert, s'allumant une nouvelle cigarette. Et là, sans prévenir, une vague puissante emporte son esprit dans une tempête de cris aigus et de rires. Un patchwork de couleurs vives s'étale autour de lui, à hauteur de ses hanches, et remue énergiquement dans son périmètre. Des chaussures ridiculement petites, des cartables bariolés, des coupes de cheveux absurdes. A la fois éberlué et opressé, Alexander détaille la foule de mini-humanoïdes qui s'agite et lui donne des coups sans s'en rendre compte. Des écoliers.
    Lorsque le feu passe enfin au vert, la vague déferle sur l'asphalte et les enfants stagnent devant la grille de l'école. Le photographe demeure immobile.
    Parfois le jour lui offre un spectacle surprenant. Il aimerait les photographier mais le pesant regard des autres l'en empêche. L'image d'un enfant appartient à ses proches, certainement pas à un trentenaire louche et parfaitement inconnu. Pourtant il n'a aucune arrière pensée, mais ça, les chiens ne le savent pas. Ils ne voient leurs semblables que comme d'autres chiens prêts à dévoiler les crocs.
    Alors il laisse pendre le polaroïd au bout de sa lanière et se contente de voir avec ses yeux. Il ne voit pas le beau que dans l'obscur. Il aimerait avoir un enfant, un jour. Il en ferait un artiste. Il serait un bon père, oui, même si tout le monde en doute. On ne peut être qu'un bon père quand le sien est très mauvais, n'est-ce pas ?

    - FB (battu par son vieux à la place de sa soeur)

    Il fume sa clope, appuyé contre le poteau des feux de l'autre côté de la route. Photographier le démange. Finalement c'est un très bon endroit, ici. Les angles des rues lui plaisent, comme l'entrecroisement des câbles électriques, les défauts de pavés. Il dégaine l'appareil et attrape au vol le cliché d'une paire de jambes au collant effilé. Il regarde s'éloigner la silhouette dans son déhanché incertain, presque maladroit. Son œil mécanique se déplace furtivement dans le décor. Et soudain, s'arrête. Alexander relève le regard de l'appareil photo. Il vient de voir quelque chose qui ne lui plait vraiment pas.
    Un grand homme en jean et polo à carreaux, quarantenaire, les cheveux châtain coiffés en arrière, traits du visage doux et aimables, le parfait stéréotype du « type bien ». Sans doute un bon père de famille qui accompagne ses enfants à l'école primaire. Et pourtant, il a croisé son regard à travers le polaroïd, avec une netteté impossible. Il est trop loin pour le discerner correctement, et pourtant, ces yeux-là lui ont fait mauvaise impression.
    Hey Alexander, qu'est-ce qui t'arrive ? Jaloux, on dirait. Cet homme-là, c'est celui que tu ne seras jamais.
    L'inconnu le fascine par le malaise qu'il lui renvoie. Il s'agenouille pour discuter avec deux fillettes puis s'en va lorsque la maîtresse d'école arrive. Mû par il ne sait quel instinct, Alexander lui emboîte le pas et le photographie de dos. Il l'accompagne dans les rues. Il essaye d'attraper son profil, de le voir aussi de trois-quarts, mais jamais il ne parvient à retrouver ce regard douteux de la première fois.
    Il le perd de vue et, de rage, balance un coup de Rangers dans une poubelle.


    Une dizaine d'heures plus tard, Alexander se réveille. Au plafond, une multitude de photos de prostituées qu'il a payées pour poser, et uniquement pour poser. Enfin … Il s'est bien laissé charmer, parfois. Certaines de ces photos lui arrachent un sourire de satisfaction. Il a quelques dessins, aussi. Du fusain ou de la craie à la sanguine, essentiellement.
    Lorsqu'il se tourne sur la gauche, dans son lit, il tombe sur un dessin de sa sœur.
    Il détourne le regard, puis il se lève.

    Voilà déjà trois jours qu'il est en vacances. Il passe presque tout son temps dans son appartement, devant son ordinateur ou à regarder par la fenêtre, quand il ne sort pas faire des photos. Alexander est un grand, grand associal, au cas où vous ne l'auriez pas deviné.
    Il y a quelques années encore, il vivait à peu près normalement. Fraîchement débarqué d'Oz, à 18 000 km de sa terre rouge, il avait fait des études pour finalement devenir webdesigner. Il hackait de temps à autre pour quelques types douteux, pour arrondir les fins de mois. A sa sortie de l'école, il avait trouvé un job dans une agence de com, et tapait des lignes de code pour intégrer ses créations bâclées sur Photoshop. C'était pas l'amour de l'art qui lui ferait gagner sa vie, il devait être rapide et efficace, tant pis pour la beauté du design. Toute la journée dans l'open-space, le bruit des touches de clavier lui martelait le crâne. Ses collègues n'étaient ni plus ni moins que des robots scotchés à leur écran. Lui devait remuer tout le temps, et buvait une dizaine de cafés par jour, fumait une vingtaine de cigarettes, juste pour excuser ses déplacements. D'où son addiction sévère à la caféïne et la nicotine. Il avait tellement besoin de bouger qu'il se tournait dans tous les sens, croisant parfois les regards de ces types qui le scrutaient comme un animal de foire.
    Au long de ces quelques mois à se sentir épié dès qu'il avait le dos tourné – c'est à dire la plupart du temps – Alexander fut victime de paranoïa. La théorie du complot, tout ça, tout ça. La seule idée d'aller travailler le faisait vomir. Il lui arrivait de cauchemarder plusieurs nuits par semaine. Il était persuadé qu'on lui voulait du mal. Un beau jour, sans prévenir, il se retourna brusquement et dévisagea à coups de poings une innocente victime qui travaillait juste derrière lui. Comme ça, sans raison.
    Suite à un séjour en centre psychiatrique, Alexander trouva un autre job qui lui permit de travailler à distance, sans personne chez lui pour l'espionner. Il en profita pour développer une dépendance aux jeux vidéos, mais c'est une autre histoire. Malgré tout, il fait bien son boulot.
    Il se fait livrer sa nourriture, comme tout ce dont il a besoin entre ses murs. Il a même revendu sa moto, son vélo, donné son skate à un voisin. Il n'en a plus besoin. Il a même donné son chien, parce qu'il n'avait plus envie de le sortir. Ei puis il s'est offert une jolie petite lunette astronomique. Le monde est à sa baie vitrée, il peut passer des nuits entières sur le balcon, l'oeil collé dans ses divers objectifs.

    La petite « escapade » - pour lui, ce n'est pas un si grand mot – de ce matin lui a donné envie de profiter encore un peu du jour. Le temps est bien dégagé, la lumière agréable. Il a donc programmé son réveil pour être prêt à mitrailler le crépuscule comme un vrai sniper. Il aurait sans doute pu devenir sniper. Mais tuer, bof ... Il n'aime pas les hommes, certes, mais de là à les descendre …
    Il s'installe sur son balcon, tout nu – pourquoi s'habiller quand on est ermite ? Ah oui pour les voisins … oh, tant pis. Il est au septième étage, personne ne le voit. Il s'assied sur son fauteuil, tasse de café et polaroïd à portée de main, une cigarette au bec. Il est en avance, le soleil ne se couchera pas avant quinze minutes au moins. A cette période de l'année, il tombe très vite, si bien que la plupart des gens sortent des bureaux quand il fait presque nuit. En attendant que l'astre prenne une pose idéale, Alexander règle sa lunette astronomique et s'adonne au plaisir quotidien qu'est le voyeurisme de gens normaux, c'est à dire particulièrement différents de lui. Cette activité lui est particulièrement addictive.

    Les gens sortent des bureaux et rejoignent leurs demeures. En face de lui, l'école primaire qu'il a vue ce matin. Certains enfants sont récupérés, d'autres se débrouillent par eux-mêmes pour rentrer chez eux. Une petite rouquine attend cependant sagement, contre la grille, un parent visiblement en retard. Et puis non, le voilà qui s'amène.
    Alexander fronce les sourcils. Le type au polo à carreaux est revenu. Il prend la fille par la main et l'emmène. Elle semble résister puis accepte gentiment de le suivre au terme d'un court échange verbal.
    Ce n'est pas l'une des gamines auxquelles il s'est adressé le matin-même.

    Il sait qu'il ne devrait pas s'emballer à cause de ce qu'il voit. Il voit le complot et le mal partout. Il sait qu'il n'est pas allé chez le psy depuis six mois. Il sait qu'il est un peu taré sur les bords et pourtant, il s'habille en vitesse, attrape son polaroïd par réflexe et descend quatre par quatre les marches des escaliers de ses sept étages. Manquant cruellement d'exercice, il se casse la figure au rez-de-chaussée, mais reprend rapidement sa course.
    Il a du mal à respirer, ne sent plus ses jambes. Sa tête tourne, le décor tangue, il lui faut bien une minute pour se reprendre, adossé à la grille de l'école. L'homme et la fille ont disparu. Mais il sait ce qu'il a vu. Et il se souvient du chemin qu'il a pris lorsqu'il l'a suivi ce matin.

    Alexander les rattrape finalement, ou presque. Il a, par chance, juste le temps de les voir s'engouffrer dans une maison, au bout d'une impasse dans une rue chic. Il y a une balançoire dans le jardin.
    Qui sait, c'est peut-être un oncle, parrain, ou véritablement son père … Il ne sait pourquoi, mais Alexander en doute. Espionner les gens, il fait ça depuis très longtemps, et s'il n'a pas encore démantelé d'organisation secrète ou fait foirer un attentat à la bombe, ça ne saurait tarder.



    ~ Divers ~

    Informations importantes :

    Ce personnage est-il un Pv ? Si oui, qui est son créateur ? : Ce n'est pas un PV.

    Lien éventuel avec une personne déjà présente : Calipso Grahams.

    Nom de l'avatar : Soan.

    Vos disponibilités pour poster : Rares.

    Les 3 Mots de passe :

    Comment avez-vous connu Vampires Kingdom ?



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    Alexander Grahams.
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